....
The Delta of Venus
Exhibition
September 12th to October 19th 2024
Anne Mourier and Adeline Cristin
Corte Dell’ Arte, Venice, Italy
..
The Delta of Venus
Exposition
Du 12 septembre au 19 octobre 2024
Anne Mourier and Adeline Cristin
Corte Dell’ Arte, Venise, Italie
....
....
In this exhibition, Adeline Cristin and Anne Mourier are exploring an eternal and universal subject: the body.
The artistic works shown here come from the experience of living in Judeo-Christian Western modernity, from grappling with living in a body that is at once vilified, surveyed, and objectified, yet often denied.
In Cristin’s paintings and photographs, the body is elusive, remote. When it is not totally absent, the body is either entirely covered, barely revealed in darkness or feels dissolved in water. In Mourier’s sculptures, it is chopped into pieces and reduced mostly to breasts and vulvas. In both, the body seems separated from its sensations.
After Anais Nin, both artists are denouncing a body that is constantly sexualized in degrading and mortifying ways. Nin writes:
“Sex loses all its power and magic when it becomes explicit, mechanical, overdone, when it becomes a mechanical obsession. … Only the united beat of sex and heart together can create ecstasy.”
― Anaïs Nin, The Diary of Anaïs Nin, Vol. 3: 1939-1944
..
Dans cette exposition, Adeline Cristin et Anne Mourier explorent un sujet éternel et universel : le corps.
Les œuvres d’art présentées ici sont issues de l’expérience de la vie vécue au sein de la société judéo-chrétienne occidentale d’aujourd’hui, ainsi que de la lutte pour vivre dans un corps à la fois vilipendé, observé et réifié, mais souvent également nié.
Dans les peintures et les photographies d’Adeline Cristin, le corps est insaisissable, lointain. Lorsqu’il n’est pas totalement absent, il est entièrement recouvert, et à peine révélé dans l’obscurité, ou bien il donne l’impression d’être dissous dans l’eau. Dans les sculptures de Anne Mourier, il est découpé en morceaux et réduit principalement à des seins et à des vulves. Dans les deux cas, le corps semble séparé de ses sensations.
Dans le sillage d’Anaïs Nin, les deux artistes dénoncent un corps constamment sexualisé de manière dégradante et mortifiante. Cette autrice écrit :
« Le sexe perd tout son pouvoir et sa magie lorsqu’il devient explicite, mécanique, exagéré, lorsqu’il devient une obsession mécanique. […] Seul le battement uni du sexe et du cœur peut créer l’extase. »
(Anaïs Nin, Journal, vol. 3 : 1939-1944)
....